Pourquoi l’informatique est l’équipe la mieux équipée pour le travail hybride
Le travail hybride est devenu une pratique normale dans toute l’Europe, alors pourquoi certaines entreprises peinent-elles encore à le mettre en œuvre correctement?
Voyons comment le secteur de l’informatique et ceux qui y travaillent ont été mieux préparés à ce chamboulement des pratiques de travail et quelles leçons peuvent en être tirées.
Beaucoup de responsables informatiques se sont retrouvés à gérer des équipes hybrides, mais la transition a-t-elle été plus facile que prévu? Et qu’est-ce qui suscite la popularité du travail hybride en Europe?
«Nos études prédisent que le taux d’occupation des bureaux atteindra son pic cette année. Nous voyons de nombreuses entreprises réduire la surface de leurs bureaux en fin de bail. À l’avenir, le travail flexible, particulièrement populaire en Espagne, au Royaume-Uni et en Italie, deviendra la norme pour la plupart des entreprises», déclare Mick Heys, vice-président Future of Workspace & Imaging chez IDC.
Suite au «Great Reshuffle», le travail hybride va être plus populaire que jamais. C’est déjà la norme pour des millions de travailleurs, et c’est une façon de travailler acceptée (et parfois attendue). La possibilité de travailler à distance tout en se sachant lié à un bureau physique semble être la méthode de travail préférée pour beaucoup, en particulier ceux qui occupent des postes informatiques ou les entreprises informatiques.
Les informaticiens, premiers adeptes du travail hybride
Les informaticiens s’épanouissent dans ce nouveau monde de travail hybride, principalement en raison de la facilité de transition.
Par exemple, l’enquête sur le travail hybride 2023 menée par Brother auprès de 1 385 participants a révélé que 59 % des répondants du secteur de l’informatique et des communications pratiquent désormais un mélange de travail au bureau et à domicile. Parmi tous les secteurs interrogés, l’informatique s’est classée deuxième, derrière les finances et les services professionnels à 62 %. À la question de savoir si cela allait changer à l’avenir, 68 % des informaticiens ont répondu que cela ne changerait pas du tout. Cela laisse entrevoir un avenir positif du travail hybride pour les équipes informatiques maintenant qu’elles en comprennent les avantages et ne veulent pas revenir en arrière.
De plus, les répondants du secteur de l’informatique étaient plus enthousiastes que ceux d’autres secteurs quant à la façon dont leur employeur s’était adapté au travail hybride, 45 % l’ayant qualifié de «bonne» et 25 % d’«excellente».
Même si le travail hybride présente des avantages évidents, comme un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée, il induit également des difficultés, comme la nécessité de disposer d’une bonne configuration pour télétravailler efficacement. Selon Microsoft, cela s'explique par le fait que les travailleurs informatiques y voient plus d'avantages que d'inconvénients.
Pourquoi l’informatique a adopté le travail hybride
Selon notre enquête, 64 % des informaticiens ont indiqué que le travail hybride ou à distance faisait désormais partie de la politique de leur entreprise. Cela montre que le secteur a bien réagi à l’évolution des pratiques de travail et qu’il est déterminé à jouer la carte de la flexibilité à l’avenir. Cela montre également que le secteur de l’informatique a une capacité accrue à gérer le travail hybride, car des défis qu’il a rencontrés précédemment, comme la gestion de plusieurs systèmes hors site, ont façonné leur expertise dans la facilitation de la transition.De plus, les responsables informatiques étaient familiers d’une méthode de travail plus décentralisée. Ainsi, il était courant pour les équipes informatiques d’épauler des collègues sur plusieurs sites avant la COVID, par exemple avec le partage d’écran pour régler les problèmes d’ordinateur portable ou chaque fois que l’accès à distance était utilisé pour les autorisations d’administrateur. Cela a probablement eu un impact significatif, car les informaticiens étaient plus à l’aise avec une configuration décentralisée et se connectaient avec leurs collègues via des systèmes d’accès à distance.
Les services partagés en sont un bon exemple: les équipes informatiques travaillent à partir d’un lieu donné tout en soutenant les collègues et les clients situés ailleurs. Même s’il ne s’agit pas exactement du précurseur du travail hybride, cela suggère que les équipes informatiques étaient mieux préparées que les autres à prospérer dans un nouvel environnement décentralisé. Les centres de services partagés ont permis aux responsables informatiques de voir la configuration technique dans l’ensemble de l’entreprise, ainsi que de gérer et de résoudre les problèmes à distance. Ils étaient aussi souvent à l’initiative en matière de cybersécurité sur un réseau distribué – autant de compétences requises pour réussir dans le travail hybride et qui les aident désormais à tirer leur épingle du jeu.
Sans surprise, beaucoup d’informaticiens connaissaient également mieux les outils collaboratifs, tels que le partage d’écran et la visioconférence, en raison de la nature de leur poste. L’accès distant aux machines et les logiciels de suivi des progrès étaient également largement utilisés par les développeurs de logiciels et le support informatique.
Ce que pensent les autres responsables informatiques
Cependant, l’exposition à un réseau distribué n’est pas la seule réponse. Si les responsables informatiques excellent dans le travail hybride, c’est aussi parce qu’ils ont l’habitude de mesurer leur réussite aux résultats plutôt qu’au temps passé.
Neha Naik, PDG de RecruitGyan explique: «Tant que les employés respectent les échéances et livrent des projets de haute qualité à temps, nous ne devrions pas nous soucier qu’il leur faille 40 heures par semaine pour le faire.»
Alvaro Sanchez Galvin, responsable de l’ingénierie logicielle chez BIP Solutions, partage cet avis. Il déclare: «Je pense que le travail hybride a amélioré l’équilibre travail/vie privée pour les équipes informatiques sans sacrifier la productivité ni la concentration.
C’est la principale raison pour laquelle les équipes informatiques se sont si bien adaptées, car elles ont vite commencé à voir les avantages pour elles-mêmes. Le type de travail est aussi un facteur favorisant: pour faire notre travail, la seule chose dont nous avons besoin est un ordinateur et une bonne connexion, ce qui nous a aidés à passer rapidement à cette nouvelle réalité.»
Pour réussir le travail hybride, il faut un équipement adéquat à la maison comme au bureau. Comme nous l’avons vu, le monde du travail évolue. Découvrez comment Designed for Business aide les professionnels de l’informatique à offrir des expériences de travail fluides à leurs collègues travaillant dans tous types d’environnements.
